lundi 25 mars 2019

The Crossing


Johnny Clegg doit être un mauvais monsieur.

Il est Blanc. Il chante et danse en zoulou.

De la culture de Noirs.

En Afrique du Sud.

Pauvre Johnny. S’il était au Québec, il se ferait ramasser d’aplomb.

S’approprier, verbe du premier groupe, comme chanter et voler.

Johnny Clegg a 14 ans. Le concierge musicien zoulou Mntonganazo Mzila lui dit je te montre quelque chose.

Johnny regarde la musique, la danse, l’amitié. Il dit oui au Zoulou.

Mon copain Laurent me dit veux-tu acheter une guitare, 10 piasses.

J’ai 12 ans. Je regarde la guitare, la musique, je dis oui. Ça dure depuis cinquante ans.

Johnny Clegg a passé sa vie à porter les couleurs zouloues sur les scènes du monde.

Il a chanté Asimbonanga Mandela, nous n’avons pas vu Mandela.

Nelson Mandela dansait. Le veston zoulou de Johnny aussi.

Dans l’édifice de l’humanité, la culture loge juste au-dessus des couleurs.

Vous mélangez les couleurs, vous obtenez de la culture.

Je google clegg friends, et clique The Crossing.

Des Blancs et des Noirs chantent en Zoulou la chanson d’un Blanc.

Une chatte cherche ses petits.

Attache ta tuque, il y a de la voix.

L’antidote à l’ignorance, c’est la couleur.

La première chose que j’ai à te montrer, c’est ma culture.

Tu y goûtes, elle devient meilleure.

Nous sommes les gardiens de la culture, pas les propriétaires de ni les voleurs de couleurs.

Johnny Clegg est devenu zoulou pour changer ma vie. 




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