J’ai rencontré Joëlle Tremblay sur Zoom.
Un atelier de rédaction à l’UdeM. 15 heures de cours, 15 participantes et deux mois pour écrire.
Chacune doit écrire un texte de 10 feuillets. Dix pages à double interligne.
Chacune fait appel à un tuteur ou une tutrice. C’est la transmission de la connaissance.
Joëlle a le mot fin. Une sensibilité souriante. De l’air frais.
Elle demande à Stéphane Laporte d’être son tuteur.
Stéphane Laporte est chroniqueur à lapresse+. Il est connu pour une grande quantité de succès de spectacles et de télévision.
Stéphane Laporte a de bonnes idées. C’est juste qu’elles font le tour de la Terre.
André-Philippe Gagnon, Julie Snyder, Céline Dion.
Joëlle est pétrifiée par son audace.
Stéphane Laporte connait la vie en fauteuil roulant, comme moi, écrit-elle.
Il n’y a pas de place pour un fauteuil roulant sur Zoom.
Une tête et des épaules.
Je connais Joëlle sans son fauteuil.
Zoom efface les préjugés.
Hier, Joëlle a publié Plus d’empathie pour les personnes handicapées, un très beau texte dans lapresse+.
Elle suggère que nous avons tous été handicapés par la perte de socialisation durant la pandémie.
Elle souhaite que cette prise de conscience réveille l’empathie.
Stéphane Laporte est un homme chanceux. Il a accepté d’être le tuteur de Joëlle.
Lapresse+ la présente comme une personne en situation de handicap.
J’ai beau fouiller, je ne l’ai pas trouvé.
