samedi 23 octobre 2021

Felouque

 

Il s’agit d’un petit voilier.


Vous le voyez généralement au milieu du Nil, sur une carte postale de l’Égypte.


Son nom viendrait du son d’une roche tombant dans l’eau.


Felouque.


Sa voile est en forme de trapèze, légèrement inclinée vers l’avant. Comme une palette de peintre.


Il y a le bleu du Nil.


Une bande de vert agricole.


Une montagne de roches sable, sans aucune verdure.


Le bleu ciel éternel.


Tu loues un âne et un guide. Tu traverses ces montagnes et tu arrives à la Vallée des Rois.


Il pleut trois jours par année en Égypte. Divisé par cent millions d’habitants, ça ne fait pas beaucoup d’eau par tête.


Louxor, en Haute-Égypte. Je suis avec mes parents, à bord d’un bateau à fond plat.


La plus belle croisière du monde.


Si vous regardez la carte de l’Égypte, la Haute-Égypte est en bas et la Basse est en haut.


Il est fin d’après-midi. Nous prenons le thé au salon.


La pointe de la voile d’une felouque glisse lentement devant le hublot, sur fond de lumière orange.


Cette felouque est venue imprimer un souvenir.


Je cherche Agatha Christie.


J’ai pensé à cette felouque en en voyant une autre.


Elle glisse sur le Nil du film Égypte vue du ciel, de Michael Pitiot.


Je n’ai jamais vu l’Égypte comme cela.


Zéro momie, zéro hiéroglyphe, zéro pharaon.


C’est l’Égypte d’aujourd’hui. Des images au ralenti, pour célébrer le pas du chameau.


Le film est narré par Pio Marmaï. Ce monsieur est comédien français et distributeur du film.


Il a fallu 5 000 ans aux scribes pour écrire le texte. Il est relevé, comme les images.


La musique sort du sable.


Ce film est un cocktail unique.


Vous appelez le serveur.


La même chose, s’il-vous-plait.