Country
Music, de Ken
Burns, sur PBS.
Une histoire de
famille. Cent ans de musique, huit épisodes et mille-trente-huit minutes.
La musique
country passe sa vie à attendre.
Mille après mille, je suis triste. Mille
après mille, je m’ennuie.
Je suis un pauvre cowboy solitaire loin de
son foyer.
J’arrêterai de t’attendre au jour de ma mort.
You can hear the whistle blow a hundred miles.
On attend l’autre.
L’espoir, c’est
l’amour dans l’absence.
Dans La part des
anges, Steven Pinker associe la musique et la peinture à l’identité.
Les grottes de
Lascaux, un pays.
Le country, un pays.
La musique est un
facteur de diminution de la violence, écrit Steven Pinker. Quand tu apprécies
la musique de l’autre, pas besoin de le trucider.
Country Music parle de toujours la même chose. Des gens qui
attendent et des chansons pour le raconter.
Le narrateur s’appelle
Peter Coyote. Ça ne s’invente
pas.
Country, Hillbilly,
Blue Grass, Rockabilly, Fiddle, Gospel, Banjo, Harmonica & Guitar, Alabama,
Texas, Louisiana, Mississippi, Kentucky, Virginia, South Carolina, Tennessee.
On dirait le
Sud.
Les années passent, les
voitures prennent du coffre, les instruments se bonifient, les étoiles montent.
On passe d’une maison
seule dans un champ acoustique à un homme seul dans une ville électrique.
La musique
country est la mal-aimée des musiques.
Elle attend toujours.